Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
13 juillet 2014

Le neveu

Ce matin, j'ai entendu mon maître descendre les escaliers, il était huit heures environ. Il commence direct sa journée par marquer son territoire dans sa maison. Il m'a fait la fête vu qu'il était content de me voir et ensuite a mangé devant moi.
Ma maîtresse nous a rejoint et m'a amené faire une petite ballade pour m'ouvrir l'appétit et le sien aussi. On a fait le tour du quartier, j'ai pu voir des voisins. Y'en a partout des humains de ce genre et même des qui habitent assez loin de cheu nous vingt dieux. C'est des voisins éloignés qui habitent ailleurs.
Au retour mon maître finissait son petit déjeuner. Oui il mange beaucoup surtout les matins. Il m''a donné mon petit déj, maintenant je mange deux fois par jours et mes gamelles sont moins grosses. Je dois me mettre assis et attendre sagement qu'il pose mon repas au sol. A chaque fois que je me mets assis avant de passer à autre chose, il me flatte d'une caresse et me dit « bieeeeeennnn Colas ». Il m'a laissé manger tranquille et plus tard on a joué ensemble et avec un humain qui était venu lui dire bonjour. Mon maître appelle ce genre d'humain « mon neveux ». Apparemment les humains ont des tas de mots pour se désigner entre eux par exemple quand il s'agit de définir de quelle portée ils viennent. Le neveux de mon maître ne devait pas tout à fait être de la même portée que lui. Il était grand et costaud avec des petites oreilles. Mon maître est bien plus petit, fin et avec des grandes oreilles comme moi. Ils avaient sans doute des points communs mais ça sautait autant aux yeux que ceux entre un galgos et un pod.


Tout ça en fait c'était chouette mais pas exceptionnel par contre à un moment mon maître a pris un grand sac à dos noir. Il me l'a fait sentir et le sentant lui aussi et m'a dit « tu vas l'adorer ». En tout cas lui il avait l'air de beaucoup l'aimer ce sac. Il était bien plus gros que celui d'hier. Je pense pouvoir rentrer dedans.
Il y a mis des trucs et des machins, des objets qu'ils trouvait ça et là dans ma chambre. J'avais l'impression que certain de ces bidules étaient sacrés pour lui, surtout un d'entre eux qu'il appelle un lapon Leuku. Ça n'a rien à voir avec le pied dans Leuku qu'il met aux bandits quand il travaille. Non là c'est un truc pour couper de la nourriture, du bois, bref des trucs d'humains qui n'ont pas les dents assez costauds et pointues.
Avec ma maîtresse, ils m'ont regardé et m'ont dit « On va promener ». Po compris mais ça avait l'air cool. Mon maître a pris ma laisse, me l'a montrée et a répété son incantation « On va promener ». Là j'ai super bien compris Vingt Dieux.
Ma maîtresse a quand même dit à mon maître que ce n'était peut-être pas très prudent de partir en montagne alors que le très mauvais temps et l'orage menaçaient. Mon humain lui a dit que ce qui ne serait pas prudent ce serait d'y aller sans tenir compte de ce risque et sans s'y préparer. Dans sons sac, il avait pris de quoi tenir 24h00, nourriture, vêtements, de quoi faire du feu même sous la pluie et de quoi fabriquer un abris. Dans le langage de mon humain ça s'appelle être « impinable ». Il a un langage bien à lui.

DSCF8787

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité