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Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
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17 juin 2016

TREC 1: Le 1er jour

...J'avais donc passé la nuit comme ça, à côté de mon humain et c'est mon humaine qui nous a trouvé là au petit matin, elle a souri.

Il était temps de se lever, tout le monde était debout, Ni-Colas aussi, tout le monde avait faim, Colas surtout.

Après le petit déjeuner, un autre humain est arrivé, il s'appelait Sébastien. Il a mis ses affaires dont un grand sac à dos dans notre voiture, Ni-Colas et mon humain ont fait pareil et on est tous monté dedans. Ma maîtresse a pris le volant, moi je n'ai pas droit de conduire.

Après une heure de route, elle nous a déposé à la sortie d'un village qui s'appelle ST Maurice sur Moselle. Chacun a pris son sac, mon humain et ses compagnons ont dit au revoir à mon humaine et elle nous a laissé là, un peu comme quand elle nous avait laissé mon maître et moi la fois où on a passé une nuit au fort.

Tout ça semblait normal et j'avais déjà des fourmis dans les pattes. Ni-Colas, Sébastien et mon humain ont regardé une grande feuille de papier avec plein de couleurs et ont s'est mis en route.

Au début j'étais attaché mais très vite, à la lisière de forêt, mon maître m'a détaché et j'ai pu marcher devant allant d'odeur en en odeur. J'avais mes sacoches (hélas pas celles qu'on m'a coupé mais celles que mon humain m'a confié) et je les supportais très bien, elles pesaient environ un kilo à elles deux et la charge était équilibrée des deux côtés. Dedans il y avait par exemple une cafetière et la trousse de secours, c'est dire si mon maître me fait confiance !!!

 Dès le début de la marche, ça s'est mis à monter et Ni-Colas me regardait gambader sans effort. Sur notre droite, il y avait une forte pente et il se demandait si j'étais capable de la grimper. Mon humain a souri et lui a répond : « Sans problème ». Cette pente m'attirait, elle sentait bon le gibier.

On est passé devant une jolie fontaine et peu après j'ai eu l'occasion de confirmer que le genre de pente dont parlait Ni-Colas ne me posait aucune difficulté. Mon humain était moins concentré sur moi et répondait aux questions de Ni-Colas. Il n'a pas vu le vieux renard galeux au dessus de la pente qui depuis qu'on avait changer d'orientation, se trouvait maintenant sur notre gauche. Pour ma part, je ne l'avais pas senti mais je l'ai vu le premier et je suis parti comme une flèche. La bête rousse s'est mis à cavaler maladroitement, sur ce coup c'était certain j’allais me le faire vingt dieux !!!

C'était sans tenir compte de ces foutues sacoches qui m'ont ralenti lors de mon bon pour franchir la côte.

Je suis allé tout de même suffisamment vite pour surprendre mon humain qui n'a pas eu le temps de me rappeler à temps. Il est resté planté là avec Sébastien et Nicolas qui a pu ainsi voir ce dont j'étais capable. Je n'ai l'air de rien comme ça mais quand je suis en route, je suis une petite machine parfaitement rodée.

Bref, je ne sais pas trop ce qu'ils ont fait ensuite, moi j'étais en mode prédateur et je n'étais tout à ma proie qui a fini quand même par me semer bordel !!! J'ai pu entendre au loin la voix de mon humain et le son de son sifflet. Je suis revenu sur mes pas et je l'ai trouvé pile poile assis paisiblement là où je l'avais planté. Il est bien dressé, il m'attend là où il faut dans ces cas là. J'étais content d'être revenu, il a souri, m'a fait une caresse et on est reparti tranquillement. Ni-Colas me regardait impressionné.

 Plus loin on a fait une pause grignote dans le refuge de la Chaise Madame. Il n'y avait ni dame ni chaise, juste des bancs, une table et un poêle à bois. On n'est pas resté longtemps, mon maître voulait déjeuner au chalet de la crête, un refuge où ma maîtresse lui et moi étions déjà passé vite fait.

C'est donc là qu'on a déjeuné puis on s'est remis en route. Ni-Colas commençait à avoir des ampoules alors on s'est arrêté pour le soigner au kiosque du Sotré (que je connaissais déjà pour l'avoir visité au début où je faisais connaissance avec Mon Pays, les Vosges (avec un V majuscules).

Kiosque de la sotré2

Mon maître a expliqué qu'il ne restait plus de gros efforts à faire à part la montée du col des allemands (que je connais aussi).

On s'est arrêté à Gros Sapin pour faire le plein d'eau, là encore, ce terrain ne m'était pas inconnu, souvenez vous, fin juillet, j'y avais rencontré un humain au gros ventre avec un humour assorti à son physique.

Comme annoncé par mon maître, je me suis donc retrouvé à gravir la montée vers le col des allemands. J'étais en forme et mon humain aussi, on a mené la cadence rapidement et la côte a été avalé sans souci, comme un bout de pain, un bout de viande, un bout de friandise... bref, je n'ai aucun souci d'avalage. Sébastien et Ni-Colas, moins entraîné, ont eu un peu plus de mal ou un peu moins d'appétit.

Au col (915 mètres), on avait fait le plus dur de la journée, il suffisait de descendre puis de remonter un peu vers vers le chalet ST HUBERT. Mon humain était un peu trop enthousiaste, ne se sentant pas fatigué par cette petite journée de marche a descendu trop vite et s'il ne l'a pas senti tout de suite, s'est blessé la cheville droite. C'est lors de la dernière montée sur un sol caillouteux, qu'il a commencé à boiter. C'est comme ça qu'on a fini ce premier parcours, sur trois humains, deux boiteux dont notre guide, mon guide.

Arrivés au chalet ST HUBERT, j'ai vu qu'ils s'installaient et qu'on n'allaient pas se contenter d'une pause café, il allait bientôt être dix sept heures et les humains ne parlaient pas de rentrer cheu nous...

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