Une belle journée ordinaire

Je me sens bien ici, je suis arrivé le 11 juillet et depuis le 14 juillet, je me sens tellement chez moi que maintenant j'aboie quand quelqu'un passe devant cheu nous, surtout quand ça passe en vélo. Quand un autre chien marche dans ma rue, j'aboie aussi histoire qu'il sache que je suis là. Je n'aboie pas longtemps, juste le temps que mon maître où ma maîtresse me dise « C'est bon Colas ».

J'aboie aussi Démon, le chien qui vit juste à côté de cheu moi. Je ne l'aboie pas toujours mais au moins une fois par jour, il me répond et puis c'est tout.

A part ça aujourd'hui c'était cool. Ce matin mon maître s'est encore barré avec ma bagnole. Ça fait deux fois qu'il fugue comme ça sans moi et pour la journée. Il est revenu ce soir, je ne lui ai pas fait la tête, après tout, il revient tout seul sans que je sois obligé d'aboyer pour l'appeler et puis j'ai quand même la sérieuse impression que de nous deux, c'est qui lui commande. C'est bien, au moins je sais quelle est ma place dans sa meute.

Ce matin, je suis allé au village avec ma maîtresse. Le train train quoi. On est entré ensemble dans un commerce un peu chiant, il n'y avait rien à manger dans ce magasin. Les humains appellent ça une banque. Il paraîtrait qu'on y trouve des trucs importants pour les humains. C'est complètement idiot !!! Ce qui se trouve là dedans ne se mange pas même que certain humains reconnaissent que ça n'a pas d'odeur. Un dame dans cette boutique a dit à ma maîtresse que j'étais assuré. Assuré de quoi ??? De manger à ma faim, d'avoir des câlins, qu'on s'occupe de moi et que je dorme au chaud ?? Ça je commence à le comprendre.

Au retour de mon maître, on est allé de nouveau dans mon grand pré et on a fait les mêmes choses qu'hier. Il y avait un trou dans la clôture alors mon humain m'a attaché un peu mais une fois éloignés du trou, j'ai pu à nouveau gambader, fouiner dans l'herbe, chasser les sauterelles et faire trempette.

Sur le chemin qui mène à la passerelle, j'ai pu faire des sprint avec des rappels. Depuis ce chemin on voit ma maison, un chouette chalet. Les vosgiens aiment bien vivre dans des maisons en bois.

Là encore, arrivés cheu nous, j'ai eu droit à un « C'est bien Colas, encore un sans f

aute » et hop récompense.