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Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
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15 juillet 2014

Le grand prè

DSCF2386Après mon maître, c'est ma maîtresse qui est partie. Je me suis retrouvé tout seul dans la maison. Il y avait bien un des deux chats mais il est resté à l'étage et je ne vais pas là haut, pas le droit et de toute façon pas l'envie.

J'ai donc passé l'après midi à me reposer dans ma maison. Ça n'a pas été très long, ma maîtresse est revenue et pas loin derrière c'est mon maître qui est revenu avec mon 4x4. Il avait l'air très content de revenir chez lui, il m'a fait la fête et pas longtemps après, il m'a dit « Colas on va promener ». Je n'étais pas sur de ce que ça voulait dire alors il a pris ma laisse et m'a souri. OK j'ai méga compris.

Bref le topo habituel : « Colas assis ! » et que je t'attache, et que je te fais une caresse avec un « Bieeeeeeennnn Colas » et hop on y va, la routine quoi !

On n'est allé près de chez nous le long du cours d'eau dont que j'ai découvert mon premier jour. Le coin super. Pareil que la dernière fois, mon humain m'a lâché et j'ai fait des sprint le long du chemin. On a franchi la passerelle et là...Arffff mon super coin que j'adore. Un pré immense où je peux faire ce que je veux. Il est entouré par une clôture sur trois côtés et le quatrième, c'est le cours d'eau qui m'empêche de filer. Mon maître ne dit rien, il me regarde courir, sentir, sentir et courir. De temps en temps il me prend en photo sinon, il marche tranquillement au loin derrière moi.

A un moment, il est allé vers un grand arbre au bout du pré. Il m'a appelé et je suis revenu. On a fait ça plusieurs fois et je suis revenu à chaque fois en courant comme un guedin. Il avait sa petite boite qui faisait un bruit de croquettes donc pas con le Colas, j'ai joué le jeu et la boîte s'est ouverte de temps en temps.

Mon humain s'est mis à grimper dans l'arbre ???? Je me suis posé là et je l'ai regardé faire, je me suis demandé ce qu'il lui prenait. Ce genre de comportement doit être un instinct primitif, un truc qui remonte au origine de sa race. Mon maître fait peut-être partie d'une lignée plus primitive que celles dont sont issues ces congénères. Depuis son arbre, il me jetait des croquettes dans l'herbe et je m'amusais à les retrouver avec ma truffe, c'était fun...et bon. Il est redescendu de l'arbre et j'ai pu encore divaguer un peu avec lui qui me suivait de loin. Je me suis approché de la clôture et j'ai vu que ça bougeait dans l'herbe, y'avait une bête et elle était partout à la fois. Sérieux, c'était passionnant, j'oubliais tout le reste c'est à dire...Bah j'ai oublié. Mon Vosgien a rigolé et m'a dit «  C'est des sauterelles et il n'y en a pas qu'une couillon, c'est pour ça que tu la vois partout ». J'ai suivie la/les sauterelles tout le long de la clôture et j'ai fini par arriver près du cours d'eau. Ça tombait bien j'avais soif et l'eau était fraîche, j'ai même fait trempette. Mon maître a fait trempette aussi mais plus profond que moi alors j'ai un peu suivi. J'avais de l'eau jusqu'en haut de mes pattes et mon maître jusqu'au dessus du genou. Il semblerait que ça ne dérange pas mon maître de renter dans l'eau tout habillé.

Après j'ai encore pu courir dans le pré et ma maîtresse nous a rejoint. Elle m'a vu aller dans l'eau avec mon maître. Ils se sont dit que c'était bien mais qu'il y avait trop de courant pour que j'ose aller plus loin. J'ai encore couru dans le pré et à un moment mon humain m'a rappelé. Vingt Dieux, j'avais trop envie de lui faire plaisir. J'avais beau être à deux cents mètres, je suis revenu vers lui en courant comme un fou et comme c'était trop facile, je suis passé par les grandes herbes histoire de faire des bonds pendant ma course. Arrivé sur mon humain, j'ai vu qu'il était super content. Moi quand c'est le cas, je remue la queue. Lui...Il me donne une friandise. DSCF2379

On a franchi à nouveau la passerelle. De l'autre côté, il m'a fait mettre assis et on est rentré cheu nous sans que je sois attaché, il me faisait marcher derrière lui sans que j'ai le droit de doubler ou alors à côté de lui. Arrivés cheu nous, il m'a dit que j'avais fait un sans faute et m'a donné une couenne de bœuf à mâchouiller. J'adore ça Vingt Dieux.DSCF2396

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