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Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
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15 juillet 2014

Le footing

Aujourd'hui vachement bonne journée.

J'ai découvert que ma maîtresse était sportive. Mon maître s'est levé plus tôt que d'habitude. Il m'a fait des câlins et puis m'a ouvert la porte pour que je puisse un peu lever la patte dehors.

Il a pris son petit déj, m'a donné le mien puis a préparé un petit sac et il est parti sans moi...Et avec ma bagnole en plus. J'ai attendu un bon quart d'heure pour qu'il revienne mais rien. J'ai aboyé, aboyé, aboyé mais rien.

Au bout d'un moment, ma maîtresse est arrivée...Elle m'a fait des câlins, a pris son petit déj et un peu plus tard, elle m'a dit : «  Colas, on va faire un footing ». ??????? Quoi c'est ça ????

Elle m'a mis mon collier. Je ne sais plus si je vous l'ai dit mais les soirs mes humains enlèvent mon collier avant d'aller se coucher et le matin ils me le remettent avant la première ballade. Je me laisse faire, je comprends ce que ça signifie. Ils l’enlèvent=> la journée est finie. Ils le mettent => Une super journée commence.

Le footing en fait c'est très simple, c'est un truc basique pour lévrier, rien de fatiguant, c'est naturel en tout cas c'est plus naturel pour moi que pour ma maîtresse parce que franchement, même si elle court bien, si je passe la seconde, je lui fais fumer ses chaussures.

On a couru comme ça une quarantaine de minutes, c'était cool, je courais à côté d'elle sur sa droite et je me suis mis à sa vitesse. On a fait une pause chez des humains à l'autre bout de mon village. Ma maîtresse appelle ce genre d'humains « papa et Maman ». Encore une autre façon de se désigner entre humains. Sa maman, je l'avais déjà vue mais pas son papa. Il est vachement grand, plus grand que mon maître mais apparemment il y a beaucoup d'humains plus grands que mon maître.

J'ai pu boire un coup chez le papa de ma maîtresse et puis on a repris le footing.

Arrivé cheu nous, je me suis allongé sur la terrasse et j'ai fait une sieste au soleil. La journée commençait plutôt bien même si mon maître n'était toujour pas revenu.

 

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