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Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
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13 juillet 2014

Le bout de pain

Soirée du 13 juillet 2014:

Aujourd'hui j'ai vraiment passé une bonne journée malgré le temps de chien qu'il fait dans mon pays.Marcher en montagne ça creuse d'autant plus que j'ai naturellement un bon appétit.

Ma maîtresse s'est fait un petit casse dalle avec du pain et des rillettes de poisson et du coup a laissé à ma disposition un bon morceau de pain, quasi la moitié d'une baguette. Il était posé dans son emballage sur le plan de travail de la cuisine. Mon maître et ma maîtresse se trouvaient à l'étage, j'en ai déduit que je pouvais bien faire ce qui me chantait. Hop ni une ni deux, j'ai pris le morceau de pain et lui ai fait un sort. Cinq minutes plus tard ma maîtresse est descendue, là je me suis senti mal à l'aise et quand je l'ai vue, j'ai du me trahir, je ne sais pas trop comment ??? En tout cas, elle s'est rendu compte de mon air coupable parce qu'elle m'a dit « Colas, je sens que tu viens de faire une bêtise ??? » Aï aï aï je ne savais plus où me mettre. Très vite elle s'est rendue compte de la disparition du pain et m'a demandé « Tu ne l'aurais pas volé par hasard ??? » Hummmmmfffff j'ai senti que ça allait se gâter.

Pire mon maître est descendu de son bureau, je ne l'ai jamais réellement vu en colère et j'ai compris que cette lacune allait être comblée. Il m'a regardé droit dans les yeux avec un air très sombre. Je ne savais plus du tout quoi faire, ma queue s'est baissée entre mes pattes arrière (et mes pattes avant aussi) et j'ai pris l'air le plus con et le plus désolé que j'avais dans mes archives. Mes humains m'ont dit « File dans ton panier vilain chien !!! » et ils m'ont montré du doigt le chemin vers ma piaule. Je voulais bien y aller mais je devais passer devant mon maître et j'avais peur de prendre un coup de pompe dans le fiacre. Mon maître a insisté avec un ton très ferme, pour lui ça ne faisait aucun doute, j'allais finir par obéir à son ordre. Il n'avait pas l'air de vouloir me frapper alors je l'ai laissé s'approcher de moi. Je n'osais plus bouger. Il m'a pris par la peau du cou et j'ai poussé un petit cri de douleur préventif en cas où il aurait décidé d'être trop brute. Il a juste dit « Arrête, on dirait un footballeur » puis a saisi mon collier et m'a conduit jusqu'à mon panier. Il m'y a couché et m'a dit « Pas bougé » et puis « Pas bien voleur » en me montrant l'emballage du pain. Ma maîtresse était là aussi, elle ne disait rien, il avait l'air d'accord sur le fait que mon petit en-cas allait leur faire défaut et puis...C'est tout, je suis resté dans mon panier en les regardant tout triste et ils sont partis.

DSCF2335

Cinq minutes plus tard, ils sont passés devant ma piaule sans faire attention à moi. J'en ai déduit que je pouvais bouger alors je suis sorti de mon panier. Arfff faute. Mon maître m'a désigné de nouveau ma couche et m'a dit d'un ton sec « JE décide de quand la punition s'arrête !!!! ». Je n'ai pas joué au mariole, je suis allé me coucher docilement et j'ai attendu. Un peu plus tard, il est venu me voire en disant  avec un sourire : « C'est bon Colas, c'est fini ». Il n'avait plus du tout l'air fâché, il était même plutôt doux. J'ai osé bougé et me relever, il n'a rien dit, il est parti. Plus tard il m'a appelé dehors. Il avait préparé une bassine avec de l'eau tiède et ma fait un shampoing. Je me suis laissé faire et j'ai eu des câlins et une friandise. Il semblerait que mes maîtres vivent l'instant présent et ne soient pas rancuniers.

 

 

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