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Le Journal du Petit Colas
Le Journal du Petit Colas
  • Colas est un lévrier espagnol Podenco sauvé de son triste sort par une association "le CREL". Une fois arrivé dans sa famille d'adoption, son Humain prête sa plume à son compagnon à poils. Bref le journal intime d'une vie de chien.
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11 août 2014

Le mot de mon humain:

Nous sommes le 11 août 2014, un mois après l'arrivée de Colas cheu nous, Martine du CREL me téléphone. Procédure habituelle pour faire le point sur l'adoption. Martine suit le blog et sait déjà que tout se passe bien, en fait tout se passe très bien.

En discutant avec Séverine, son ancienne FA (Famille d'accueil) j'avais évoqué le fait que je me donnais un an pour faire de Colas un bon chien, bien éduqué et apte à me suivre partout dans mes périples en forêt. Aujourd'hui il je me dis que j'étais peu ambitieux voir pessimiste.

En effet Colas dépasse toutes mes attentes. Depuis une semaine, il a intégré le rappel à la voix, plus besoin d'agiter sa boîte à croquettes. Colas revient souvent en courant et le simple fait de se faire flatter et caresser pour cet acte d'attachement lui suffit, ainsi le rappel est souvent un plaisir pour lui.

Dès le début j'avais détecté ce potentiel à revenir vers nous mais ce n'était pas toujours simple et rapide puis la semaine dernière j'ai haussé le ton et affermis mon comportement en grondant Colas et en lui mettant un petit coup de baguette sur le derrière. En effet ce jour là, il semblait essayer de prendre ses aises et semblait vouloir ignorer mes rappels alors qu'il fouinait sur le terrain de nos voisins. Il avait fait de même le matin ignorant les rappels de ma femme. Après avoir crié plusieurs fois pour qu'il revienne, j'ai du aller le chercher. Me voyant arriver, il avait alors pris un air soumis. Je l'ai tout de même saisi par le collier, lui ai mis un coup de badine sur le derrière en affirmant « Colas ICI, c'est ICI » et en le faisant mettre assis à mon pied. Je l'ai envoyé ensuite « au coin dix minutes ». Colas apprenait par là que je ne me contentais pas de grogner mais que je pouvais aussi mordre.

Quelques jours plus tard, alors que nous nous promenions en forêt avec ma femme, nous avons essayé de marcher avec lui sans laisse. Là nous avons eu le surprise de voir un Colas obéissant au doigt et à l’œil. Il connaissait l'endroit puisqu'il s'agissait de la première promenade forestière que j'avais faite avec lui, cette balade où nous nous étions fait prendre par un orage.

Nous l'avons rappelé entre vingt et trente fois à des distances entre dix et trente mètres et il est revenu systématiquement sans avoir besoin de renouveler l'ordre plus de trois fois. Plus encore, il prenait le temps de s'arrêter pour nous attendre dès lors que nous le rappelions pas au delà d'une certaine distance. Un déclic s'était produit. Désormais nous pouvons envisager des promenades dont il profitera pleinement.

Le rappel n'est pas la seule chose qu'il a intégré. Désormais, il est patient lorsque je lui donne à manger, il se met assis sur ordre puis reste ainsi devant sa gamelle jusqu'à ce que je lui dise « c'est bon, tu peux manger » en le caressant. S'il s'agit de prendre une friandise dans la main, là aussi, il sait s'y prendre doucement après y avoir été invité.

Son agitation, son impatience sont également canalisés quand il marche tenu en laisse et désormais, il ne tire plus à en suffoquer.

Physiquement, Colas n'est plus le même. Il a développé rapidement son endurance et surtout une musculature de plus en plus visible et ces changements s'accordent avec une prise de confiance en lui. Il va dans l'eau même s'il ne nage pas encore, saute des obstacles sans y prêter attention, franchit des ponts en rondins dès lors que je le fais devant lui. A le voir évoluer, Colas a pris des airs de baroudeur.

Nous avons deux chats cheu nous mais notre Pod n'y prête guère attention. Eux par contre passent du temps à l'observer même s'ils l'évitent, ils ne semblent pas vouloir sympathiser avec lui. J'espère que ceci changera au gré du temps.

Je ne doute pas sur ses capacités à apprendre et sur les miennes à enseigner, dès lors, il doit le ressentir. Cela ajouté à son énorme besoin d'attention, d'affection à donner comme à recevoir, à son intelligence et à sa sensibilité de Podenco accélère le processus d'éducation et je sais déjà que Colas n'a pas fini de progresser. Il atteindra le but que je me lui ai fixé bien avant une année.

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